Ruth 2.13-23
20 décembre 2017
13 Elle dit: «Oh! Que je trouve grâce à tes yeux, mon seigneur, car tu m’as consolée et tu as parlé au coeur de ta servante. Pourtant je ne suis pas, moi, comme l’une de tes servantes.»
14 Au moment du repas, Boaz dit à Ruth: «Approche-toi, mange du pain, trempe ton morceau dans la vinaigrette.» Elle s’assit à côté des moissonneurs. On lui donna du grain rôti; elle mangea à satiété et garda le reste. 15 Puis elle se leva pour ramasser des épis. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs: «Qu’elle ramasse aussi des épis entre les gerbes et ne lui faites aucun mal. 16 Vous retirerez même pour elle des gerbes quelques épis que vous la laisserez ramasser sans lui faire de reproches.»
17 Elle ramassa des épis dans le champ jusqu’au soir, puis elle battit ce qu’elle avait récolté. Il y eut environ 22 litres d’orge. 18 Elle l’emporta et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait ramassé. Elle sortit aussi les restes de son repas et les lui donna. 19 Sa belle-mère lui dit: «Où as-tu ramassé des épis aujourd’hui? Où as-tu travaillé? Béni soit celui qui s’est intéressé à toi!» Ruth raconta à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé: «L’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui s’appelle Boaz», dit-elle. 20 Naomi dit à sa belle-fille: «Qu’il soit béni de l’Eternel, qui garde sa bonté pour les vivants comme pour les morts! Cet homme nous est proche – lui dit encore Naomi – il est un de ceux qui ont droit de rachat sur nous.» 21 Ruth la Moabite ajouta: «Il m’a dit aussi: ‘Reste avec mes serviteurs jusqu’à ce qu’ils aient terminé toute ma moisson.’» 22 Naomi dit à sa belle-fille Ruth: «Il est bon que tu sortes avec ses servantes, ma fille, et qu’on ne te rencontre pas dans un autre champ.»
23 Ruth resta donc avec les servantes de Boaz pour ramasser des épis jusqu’à la fin de la moisson de l’orge et de la moisson du blé. Elle habitait avec sa belle-mère.

LOUIS SEGOND 21

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Le verset 13 évoque-t-il une scène de l’Évangile pour toi ? Laquelle ? Et le verset 14 ? Avec quelle différence ? Relève toutes les marques du « tendre soin » de Dieu pour Ruth après le veuvage qu’elle a subi. Que t’inspire cette superposition de traitement ? Noémi en tire une conclusion paradoxale : « L’Éternel n’a cessé d’être bon envers nous » (verset 20 – Semeur). Comment celle qui s’écriait naguère : « ne m’appelez plus Gracieuse mais Affligée », peut-elle à présent s’exclamer : « [Il] n’a cessé d’être de bon » ? Son mari est-il revenu à la vie ainsi que ses 2 fils ? Le récit est savamment construit pour que le lecteur ne juge pas avant le temps, et même au-delà, qu’il ne juge pas du tout. L’un pourrait s’arrêter aux morts bien réelles et refuser de se satisfaire de la fin, mais Noémi ne s’est pas arrêtée en chemin, elle a choisi de répondre au mal par le bien sans accuser personne et Dieu l’a relevée. Ce n’est pas à nous de juger Dieu pour les morts qu’il laisse sur la route, mais bien à nous de continuer la route avec lui.

Ruth 2.1-12
19 décembre 2017
1 Naomi avait un parent de son mari. C’était un homme puissant et riche du clan d’Elimélec qui s’appelait Boaz.
2 Ruth la Moabite dit à Naomi: «Laisse-moi aller ramasser des épis abandonnés dans un champ, derrière celui aux yeux duquel je trouverai grâce.» Elle lui répondit: «Vas-y, ma fille.» 3 Ruth alla ramasser des épis dans un champ, derrière les moissonneurs. Il se trouva que la parcelle de terre appartenait à Boaz, du clan d’Elimélec. 4 Or, Boaz vint de Bethléhem. Il dit aux moissonneurs: «Que l’Eternel soit avec vous!» Ils lui répondirent: «Que l’Eternel te bénisse!» 5 Boaz dit à son serviteur chargé de surveiller les moissonneurs: «A qui est cette jeune femme?» 6 Le serviteur chargé de surveiller les moissonneurs répondit: «C’est une jeune femme moabite qui est revenue avec Naomi du pays de Moab. 7 Elle a dit: ‘Permettez-moi donc de glaner, de ramasser des épis entre les gerbes derrière les moissonneurs’ et, depuis son arrivée ce matin jusqu’à présent, elle est restée debout et ne s’est reposée qu’un moment dans la maison.»
8 Boaz dit à Ruth: «Ecoute, ma fille, ne va pas ramasser des épis dans un autre champ; ne t’éloigne pas d’ici, reste avec mes servantes. 9 Regarde où l’on moissonne dans le champ et va après elles. J’ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Quand tu auras soif, tu iras aux vases et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé.» 10 Alors elle tomba le visage contre terre, se prosterna et lui dit: «Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux pour que tu t’intéresses à moi, une étrangère?» 11 Boaz lui répondit: «On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance pour aller vers un peuple que tu ne connaissais pas auparavant. 12 Que l’Eternel te rende ce que tu as fait et que ta récompense soit entière de la part de l’Eternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier!»

LOUIS SEGOND 21

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Booz signifie « En lui est la force ». Traditionnellement considéré comme une image de Christ (le champ lui appartient), il a appris l’histoire de Ruth et Noémi. Dans l’épreuve, souviens-toi toujours que Dieu sait. Ses yeux qui se promènent sur toute la terre connaissent tes actions et l’Esprit sonde ton cœur inaccessible. Au pire moment, il pourrait arriver que nous nous sentions abandonnés tant l’épreuve semble longue à l’éprouvé qui aimerait en connaître le terme. Christ nous a accueillis avec faveur pour nous bénir à sa façon. Au sein de leur détresse, un secours commence à poindre pour les 2 femmes. Au passage nous apprenons une autre leçon en observant Ruth : la volonté, le courage, le travail sont un jour remarqués. En pensant au N.T., quels autres parallèles peux-tu établir entre ce livre et des scènes ou des personnages de l’Évangile ? Comment te positionnes-tu en matière de volonté, de travail, de courage ? Le verset 3 parle de hasard ou coïncidence, comment l’histoire de Ruth peut-elle t’aider à faire un choix et prendre une décision ?

Ruth 1.15-22
18 décembre 2017
15 Naomi dit à Ruth: «Tu vois, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne chez toi comme elle!» 16 Ruth répondit: «Ne me pousse pas à te laisser, à repartir loin de toi! Où tu iras j’irai, où tu habiteras j’habiterai; ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu; 17 où tu mourras je mourrai et j’y serai enterrée. Que l’Eternel me traite avec la plus grande sévérité si autre chose que la mort me sépare de toi!» 18 La voyant décidée à l’accompagner, Naomi cessa d’insister auprès d’elle.
19 Elles firent ensemble le voyage jusqu’à leur arrivée à Bethléhem. Lorsqu’elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut dans l’agitation à cause d’elles. Les femmes disaient: «Est-ce bien Naomi?» 20 Elle leur dit: «Ne m’appelez pas Naomi, appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume. 21 J’étais dans l’abondance à mon départ et l’Eternel me ramène les mains vides. Pourquoi m’appelleriez-vous Naomi, après que l’Eternel s’est prononcé contre moi, après que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur?»
22 C’est ainsi que Naomi et sa belle-fille, Ruth la Moabite, revinrent du pays de Moab. Elles arrivèrent à Bethléhem au début de la moisson de l’orge.

LOUIS SEGOND 21

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Il faut bien plus que le simple amour familial ou même que le sens du devoir pour répondre comme Ruth à la demande de Noémi. Au moment où son chagrin atteint presque le désespoir, Dieu lui a ménagé une consolation en sa belle-fille pleine de foi malgré un veuvage précoce mais aussi pleine d’amour pour celle qui fut sa belle-mère. Ces 2 femmes sont très durement éprouvées, arrête-toi un instant pour considérer leur cas. En effet, à la perte d’un mari, de 2 fils, s’ajoutent l’errance et la précarité matérielle. De nos jours encore, ceux qui vivent cette situation sont aussi fragilisés psychologiquement. Pas d’assurance-vie, pas d’allocations ou de retraite mais leurs 2 misères adossées l’une à l’autre. Le tableau nous renverrait aux Misérables si la foi ne venait l’éclairer d’un élément nouveau. L’épreuve n’est pas réservée aux incrédules. Un jour viendra où une mauvaise nouvelle t’atteindra. Comment pourrais-tu t’y préparer ? Comment exercer notre foi, notre persévérance pour que le jour mauvais ne nous surprenne pas comme un héros désarmé ?

Ruth 1.1-14
17 décembre 2017
1 A l’époque des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit avec sa femme et ses deux fils s’installer dans le pays de Moab. 2 Le nom de cet homme était Elimélec, celui de sa femme Naomi, et ses deux fils s’appelaient Machlon et Kiljon; ils étaient éphratiens, de Bethléhem en Juda. Arrivés au pays de Moab, ils s’y établirent. 3 Elimélec, le mari de Naomi, mourut et elle resta avec ses deux fils. 4 Ils prirent des femmes moabites – l’une s’appelait Orpa et l’autre Ruth – et ils habitèrent là environ 10 ans. 5 Machlon et Kiljon moururent aussi tous les deux et Naomi resta privée de ses deux fils et de son mari.
6 Alors elle se leva, elle et ses belles-filles, afin de quitter le pays de Moab. En effet, elle y avait appris que l’Eternel était intervenu en faveur de son peuple et lui avait donné du pain. 7 Elle partit de l’endroit où elle habitait, accompagnée de ses deux belles-filles, et elle se mit en route pour retourner dans le pays de Juda.
8 Naomi dit à ses deux belles-filles: «Allez-y, retournez chacune dans la famille de votre mère! Que l’Eternel agisse avec bonté envers vous, comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi! 9 Que l’Eternel fasse trouver à chacune du repos dans la maison d’un mari!» Puis elle les embrassa. Elles se mirent à pleurer tout haut 10 et lui dirent: «Non, nous irons avec toi vers ton peuple.» 11 Naomi dit: «Retournez chez vous, mes filles! Pourquoi viendriez-vous avec moi? Suis-je encore en état d’avoir des fils qui puissent devenir vos maris? 12 Retournez chez vous, mes filles, allez-y! Je suis trop vieille pour me remarier. Et même si je disais: ‘J’ai de l’espérance’, même si cette nuit j’étais avec un homme et que je mette au monde des fils, 13 attendriez-vous pour cela qu’ils aient grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier? Non, mes filles, car à cause de vous je suis dans une grande amertume parce que l’Eternel est intervenu contre moi.» 14 Elles se remirent à pleurer tout haut. Orpa embrassa sa belle-mère, mais Ruth lui resta attachée.

LOUIS SEGOND 21

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Aujourd’hui, la réussite seule semble saluée. L’abondance, la beauté, le pouvoir captent l’attention des foules et parfois des voix chrétiennes tentent d’appliquer les promesses bibliques aux caprices des hommes. D’emblée, le livre de Ruth détourne quiconque voudrait croire en s’affranchissant des afflictions, en se garantissant des douleurs. Tel Job, Noémi perd en quelques lignes tout ce qui lui était cher : mari, fils, maison et la voilà rendue errante sous le regard du « Dieu régnant ». As-tu déjà envisagé le pire ? As-tu connu un deuil, une séparation, une crise alors que tu étais déjà enfant du Seigneur ? Comment as-tu réagi, comment penses-tu que tu réagirais ? Noémi, elle, dispense encore sa bonté et sa foi (versets 8-9). Malgré ses épreuves elle enseigne encore que Dieu reste bon puisqu’elle bénit ses belles-filles et ce faisant, elle indique les dispositions de son propre cœur. La bonté est aussi un exercice, une application du cœur à répondre au mal par le bien, ne nous lassons pas de nous y employer.

Galates 6.11-18
16 décembre 2017
11 Voyez avec quelles grosses lettres je vous ai écrit de ma propre main.
12 Tous ceux qui veulent se faire bien voir par les hommes vous obligent à vous faire circoncire uniquement afin de ne pas être eux-mêmes persécutés pour la croix de Christ. 13 En effet, les circoncis eux-mêmes ne respectent pas la loi, mais ils veulent que vous soyez circoncis afin de pouvoir tirer fierté de votre corps. 14 En ce qui me concerne, jamais je ne tirerai fierté d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Par elle le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde. 15 En effet, [en Jésus-Christ,] ce qui a de l’importance, ce n’est ni la circoncision ni l’incirconcision, mais c’est le fait d’être une nouvelle créature. 16 Paix et grâce sur tous ceux qui suivront cette règle et sur l’Israël de Dieu!
17 Que personne désormais ne me fasse de peine, car je porte sur mon corps les marques du [Seigneur] Jésus.

18 Frères et soeurs, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit! Amen!

LOUIS SEGOND 21

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L’apôtre Paul a commencé sa lettre en mettant les Galates en garde contre les faux enseignants et il la termine de même.

Les judaïsants étaient motivés par leur religiosité et leur piété extérieure. Ces hommes préféraient la loi mosaïque à l’Évangile de Christ. Ils préféraient voir des païens circoncis plutôt que sauvés par la grâce.

Et aujourd’hui, préférons-nous voir des non-chrétiens adhérer à nos Églises pour notre musique et notre modernisme ou pour la croix de Jésus-Christ ?

Certes, la croix de Jésus-Christ n’attire pas la foule, mais elle est le seul chemin pour trouver le véritable salut. Elle est la seule vérité pour voir une vie transformée.

Je sais que lorsque tu vas annoncer la croix de Christ, tu ne seras pas le (la) bienvenu(e), mais tu glorifieras le nom de ton Seigneur et lui, il te bénira pour cela.

Paul nous dit qu’il porte les marques de Jésus, ce n’est pas une petite croix au cou ou un tee-shirt avec écrit « Jésus est mon ami », ce sont toutes ces fois où il s’est fait frapper parce qu’il annonçait l’Évangile.

Es-tu prêt(e) à annoncer le message de la croix de Jésus à ce monde perdu ? (F.M.)

Galates 6.6-10
15 décembre 2017
6 Que celui à qui l’on enseigne la parole donne une part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. 7 Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. 8 Celui qui sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour l’Esprit récoltera de l’Esprit la vie éternelle. 9 Ne négligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas. 10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous et en particulier envers nos proches dans la foi.

LOUIS SEGOND 21

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Paul utilise une métaphore pour expliquer une vérité universelle. Les gens de ce monde emploient souvent cette expression « tu récoltes ce que tu sèmes ». Même les athées s’expriment ainsi. Paradoxalement, c’est Dieu qui nous parle de cette expression agricole. Lorsque tu sèmes une graine de tomate, tu ne récolteras jamais des oranges.

Il en est de même pour notre vie spirituelle et morale.

Il existe des graines nocives à notre vie spirituelle. Les effets ne se voient pas au début, mais lorsqu’elles poussent, nos attitudes et comportements sont le fruit de ces graines charnelles. Ce que tu regardes, écoutes et lis sont des graines qui sont soit charnelles, soit spirituelles. Si l’Esprit de Dieu est vraiment en toi, alors tu ne peux pas te tromper de graines. Mais si tu es un(e) pseudo chrétien(ne), il est évident que ces graines charnelles ne te dérangeront pas. Mais sache une chose : ce que tu sèmes en toi, tu en récolteras un jour ou l’autre le résultat. Dieu est patient, mais lorsque le temps de la récolte arrivera, il sera trop tard.

Il est encore temps de semer pour l’Esprit. (F.M.)

Galates 6.1-5
14 décembre 2017
1 Frères et soeurs, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté. 2 Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. 3 Si quelqu’un pense être quelque chose alors qu’il n’est rien, il se trompe lui-même. 4 Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura de quoi être fier par rapport à lui seul, et non par comparaison avec un autre, 5 car chacun portera sa propre responsabilité.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Dans la Parole de Dieu, un chrétien peut en reprendre un autre s’il ne vit pas en règle avec le Seigneur. Reprendre son frère ou sa sœur en Christ ne doit s’entreprendre qu’avec le fruit de l’Esprit. C’est pourquoi ce verset met en garde celui qui veut reprendre son frère. Si je ne suis pas un chrétien spirituel, je ne pourrai pas reprendre avec douceur et amour mon frère en Christ. Ce passage nous pousse à être en règle de manière continue avec le Seigneur, premièrement pour nous-mêmes, mais aussi pour pouvoir aider et reprendre les autres.

Dans une Église, il ne manque pas de fardeaux à porter. Le chrétien vivant par l’Esprit est là pour soulager ceux qui souffrent. Il ne va pas s’accaparer les fardeaux, car il s’épuiserait à son tour, mais il va aider les autres à les abandonner à Christ.

Le croyant fidèle à Dieu ne craint pas de s’examiner à la lumière de la Parole et de se glorifier de l’œuvre de Dieu.

Le Seigneur veut nous utiliser pour exhorter les autres, mais il faut que toi-même tu vives de manière conforme à la Parole de Dieu. (F.M.)

Galates 5.22-26
13 décembre 2017
22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi.
24 Ceux qui appartiennent à [Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l’Esprit, laissons-nous aussi conduire par l’Esprit. 26 Ne soyons pas vaniteux en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Après avoir vu les œuvres de la chair, nous verrons aujourd’hui le fruit de l’Esprit. Tu as constaté que c’est « le fruit » et non « les fruits ». Lors de ta conversion, tu as reçu le fruit de l’Esprit qui consiste en 9 attitudes liées entre elles. Ce « pack » que Dieu te donne, contient tout le nécessaire pour une vie chrétienne épanouie. Parfois, nous prions en demandant à Dieu : « Donne-moi plus d’amour, de joie ou de patience », mais nous avons déjà tout. Le problème c’est que nous ne vivons pas de manière pratique ce fruit de l’Esprit. Nous devrions plutôt prier : « Seigneur pardonne-moi de ne pas croire que j’ai tout en toi et que tu me satisfais pleinement ». Si tu réalises spirituellement que tu as TOUT en Christ, alors tant de choses vont t’apparaître vaines et inutiles dans ta vie ! Et je dirai : Gloire à Dieu !

Notre chair nous pousse à être comblés par les choses terrestres qui nous empêchent d’exprimer le fruit de l’Esprit.

Est-ce que ta vie est caractérisée par l’amour, la patience, la joie, la douceur, la foi et le reste ? (F.M.)

Galates 5.16-21
12 décembre 2017
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. 18 Cependant, si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi.
19 Les oeuvres de la nature humaine sont évidentes: ce sont [l’adultère,] l’immoralité sexuelle, l’impureté, la débauche, 20 l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, 21 l’envie, [les meurtres,] l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement n’hériteront pas du royaume de Dieu.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ces versets sont une réalité de notre vie spirituelle. Tous les jours, toi et moi sommes en lutte avec notre chair, qui veut prendre le dessus et nous faire chuter dans le but de désobéir à Dieu.

Paul nous montre la direction à prendre : « Marche par l’Esprit ». Est-ce que cette marche relève du mystique ? Absolument pas. Le chrétien qui cultive une communion avec le Seigneur dans l’étude de la Parole, la prière, l’évangélisation et dans sa vie d’Église, marchera par l’Esprit.

Si aujourd’hui, tu continues à cultiver tes désirs charnels, ne t’étonne pas si ta vie avec Christ ne marche pas.

Les œuvres de la chair sont nombreuses et condamnent l’être humain. Les non-chrétiens pratiquent ces péchés sans se culpabiliser de leur état, c’est pourquoi ils n’hériteront pas le royaume de Dieu. Tandis que la marque du véritable enfant de Dieu, c’est d’être repris par l’Esprit. Combien de fois l’esprit de Dieu m’a fait pleurer sur ma misère, en me montrant que je l’ai attristé. Le chrétien hérite le royaume de Dieu lors de sa conversion.

Marche par l’Esprit et renonce à la séduction de la chair. (F.M.)

Galates 5.7-15
11 décembre 2017
7 Vous couriez bien. Qui vous a arrêtés pour vous empêcher d’obéir à la vérité? 8 Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. 9 Un peu de levain fait lever toute la pâte. 10 J’ai confiance dans le Seigneur qu’en ce qui vous concerne vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en subira la condamnation. 11 Quant à moi, frères et soeurs, pourquoi suis-je encore persécuté, si je prêche encore la circoncision? Le scandale de la croix est alors supprimé! 12 Puissent-ils même se castrer, ceux qui jettent le trouble parmi vous!
13 Frères et soeurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres. 14 En effet, toute la loi est accomplie dans cette seule parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, attention: vous finirez par vous détruire les uns les autres.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Les Galates avançaient correctement dans leur croissance spirituelle jusqu’à ce qu’ils se laissent séduire par de fausses doctrines. Paul sait que cette influence vient de l’extérieur. Des hommes ont tordu la vérité et troublent les chrétiens. Ce genre d’homme et de doctrine se baladent dans nos églises pour déstabiliser le croyant : « si tu es malade, c’est que tu n’as pas la foi », « Si tu n’as pas tel don, tu ne peux pas être sauvé(e) », « Dieu peut résilier ton salut ». Nous pouvons être séduits par certaines doctrines si nous n’étudions pas de manière assidue la Parole de Dieu dans sa totalité.

Dans ce passage, Paul nous confronte à un autre problème de la vie quotidienne : la liberté. Le chrétien est libre en Jésus-Christ mais pas libre de faire ce qu’il veut. La liberté charnelle a fait chuter plus d’un chrétien et détruit plus d’une Église, par intérêt personnel et égoïsme. La liberté spirituelle en Christ pense d’abord aux autres et brise le « moi je ».

Si tu comprends et vis cette liberté spirituelle, alors la frustration fera place à l’épanouissement dans ta vie d’Église. (F.M.)

Galates 5.2-6
10 décembre 2017

2 Moi Paul, je vous le dis: si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira à rien. 3 Et j’affirme encore une fois à tout homme qui se fait circoncire qu’il est tenu de mettre en pratique la loi tout entière. 4 Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez à être considérés comme justes dans le cadre de la loi, vous êtes déchus de la grâce. 5 Nous, c’est de la foi et par l’Esprit que nous attendons la justice espérée. 6 En effet, en Jésus-Christ, ce qui a de l’importance, ce n’est ni la circoncision ni l’incirconcision, mais seulement la foi qui agit à travers l’amour.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Les Juifs croyaient pouvoir obtenir la justice de Dieu par les œuvres et notamment par la circoncision. Ces pratiques existent dans toutes les religions conçues par les hommes. L’homme a besoin de se rassurer en créant ses propres rites.

Dieu n’est pas contre la circoncision, car c’est lui qui l’a instaurée comme symbole de l’alliance avec son peuple. En revanche, Dieu est contre le fait que nous lui attribuions des mérites ou des avantages spirituels.

Certains chrétiens pratiquent encore la circoncision pour des raisons uniquement hygiéniques.

Paul leur explique que s’ils veulent pratiquer la circoncision, alors il leur faut pratiquer toute la loi. La loi nous condamne, car il est impossible pour un homme d’y obéir.

Cette focalisation sur la circoncision leur fait perdre de vue l’objectif le plus important : Christ.

Malheureusement, aujourd’hui encore, beaucoup de chrétiens se focalisent sur des pratiques qui les privent d’un véritable épanouissement et d’une communion avec Christ.

Seule une vie honnête et obéissante à Jésus-Christ a de la valeur. (F.M.)

Galates 4.28-5.1
09 décembre 2017
28 Nous, frères et soeurs, comme Isaac nous sommes les enfants de la promesse. 29 Le fils né par volonté humaine persécutait alors celui qui était né grâce à l’Esprit, et il en va de même maintenant encore. 30 Mais que dit l’Ecriture? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. 31 Ainsi, frères et soeurs, nous ne sommes pas les enfants de l’esclave, mais de la femme libre.
1 C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme dans cette liberté et ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un esclavage.

LOUIS SEGOND 21

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Isaac hérita des promesses faites à Abraham. Les croyants également, en tant qu’héritiers spirituels d’Abraham. Ces versets sont l’application pratique de l’histoire que nous avons vue hier.

Si tu es un véritable enfant de Dieu, ton héritage est le même que celui d’Abraham. En conséquence, tu es né(e) selon l’Esprit et non la chair. Tu vas être haï(e) et rejeté(e) par le monde, tout comme les descendants d’Ismaël haïssent les descendants d’Isaac. C’est un constat dans le Moyen-Orient, Israël est haï par les nations qui l’entourent.

Mais Dieu rejette et chasse les persécuteurs, leur droit et leur héritage seront l’esclavage et la perdition éternelle.

Les enfants de la promesse hériteront de la liberté en Christ et de la vie éternelle.

La liberté en Christ ne veut pas dire : « je fais ce que je veux ». Sinon, tu redeviens esclave de tes désirs. La liberté en Christ nous apprend à ne plus nous mettre sous le joug ou la direction de nos sentiments et de nos émotions charnelles qui nous conduisent à l’esclavage de nos péchés.

Renonce à ce qui te rend esclave et persévère avec Christ. (F.M.)

Galates 4.19-27
08 décembre 2017
19 Mes enfants, j’éprouve de nouveau les douleurs de l’accouchement pour vous, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous. 20 Je voudrais être en ce moment auprès de vous et pouvoir changer de ton, car je suis dans l’embarras à votre sujet.
21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, ne comprenez-vous pas la loi? 22 En effet, il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, un de la femme esclave et un de la femme libre. 23 Mais celui de l’esclave est né par volonté humaine, et celui de la femme libre est le fruit de la promesse. 24 Ces faits ont une valeur allégorique, car ces femmes représentent deux alliances. L’une vient du mont Sinaï et donne naissance à des esclaves: c’est Agar. 25 En effet, Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem actuelle qui vit dans l’esclavage avec ses enfants. 26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est elle qui est notre mère. 27 De fait, il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n’as pas eu d’enfant! Eclate de joie et pousse des cris de triomphe, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’accouchement! En effet, les enfants de la femme délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme mariée.

LOUIS SEGOND 21

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L’apôtre Paul a le désir d’amener les Galates à ressembler à Christ. Cependant, il est désespéré par leur attitude. Il ne comprend pas comment ils peuvent vouloir revenir en arrière.

Son cœur de père spirituel est affecté, lui qui a eu le privilège de les voir naître spirituellement. Cette phrase d’un père aimant ses enfants nous le prouve : pourquoi faites-vous cela ?

Pour appuyer son argumentation, il va faire un rappel historique, les cultures orientales aiment les histoires. Paul se sert de cette prédisposition pour faire passer une vérité biblique.

Il utilise l’histoire entre Sarah et Agar, pour opposer encore une fois la grâce à la loi, les œuvres à la foi, la liberté à la servitude.

2 enfants : Ismaël conçu par la chair, Isaac conçu en vue de la promesse.

2 villes : Jérusalem terrestre vit dans la chair, Jérusalem céleste vit dans l’Esprit.

2 femmes : Agar a vécu dans la servitude, Sarah a vécu dans la liberté.

2 choix : veux-tu vivre sous la loi et rester esclave du péché ou veux-tu vivre sous la grâce et vivre libéré(e) du péché ? (F.M.)

Galates 4.8-18
07 décembre 2017
8 Autrefois vous ne connaissiez pas Dieu, vous serviez des dieux qui par nature ne le sont pas. 9 Mais maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner à ces principes élémentaires sans force et sans valeur auxquels vous voulez vous asservir encore? 10 Vous faites très attention aux jours, aux mois, aux saisons et aux années! 11 J’ai peur d’avoir inutilement travaillé pour vous.
12 Frères et soeurs, je vous en supplie, soyez comme moi, car moi aussi j’ai été comme vous. Vous ne m’avez fait aucun tort 13 mais, vous le savez, c’est à cause d’un problème physique que je vous ai annoncé l’Evangile pour la première fois. 14 Et mis à l’épreuve par mon corps, vous n’avez montré ni mépris ni dégoût; au contraire, vous m’avez accueilli comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ lui-même. 15 Où donc est l’expression de votre bonheur? En effet, je vous rends ce témoignage: si cela avait été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. 16 Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité?
17 Le zèle que ces gens manifestent pour vous n’est pas pur, mais ils veulent vous détacher de nous afin que vous soyez zélés pour eux. 18 Il est beau d’avoir constamment du zèle pour ce qui est bien, et pas seulement quand je suis présent parmi vous.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Télé, jeux vidéo, Internet, musique, vêtements, sport, travail, études… toutes ces choses sont des dieux modernes que tu refuses d’appeler « idoles » et avec lesquels, pourtant, tu passes plus de temps qu’avec le vrai et l’unique Dieu. Pourquoi restes-tu asservi(e) ? As-tu déjà oublié que Christ t’a libéré(e) et donné le pouvoir de dire non ? Si tu as vraiment connu la grâce de Dieu, comment ces choses peuvent-elles prendre plus de temps que celui que tu passes avec Le Seigneur ? Christ ne te satisfait-il pas ?

Paul nous dit dans d’autres passages que « nous avons tout en Jésus-Christ » ; crois-tu cela ?

Il rappelle aux Galates qu’il ne leur a fait aucun tort, il leur dit juste la vérité, cette vérité qui a été source de salut et d’épanouissement spirituel. Aujourd’hui, lorsqu’un serviteur de Dieu prêche « la vérité » sur toutes ces choses charnelles, il n’a plus beaucoup d’amis. Ne reviens pas à tes petits dieux, détruis-les, anéantis-les, ils te privent de cette communion réelle avec le Seigneur. N’attends pas demain pour prendre ces résolutions, engage-toi maintenant. (F.M.)

Galates 4.1-7
06 décembre 2017
1 Voici ce que je veux dire: aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout: 2 il est soumis à des tuteurs et à des administrateurs jusqu’au moment fixé par son père. 3 Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions des enfants, nous étions esclaves des principes élémentaires qui régissent le monde. 4 Mais, lorsque le moment est vraiment venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, 5 pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin que nous recevions le statut d’enfants adoptifs. 6 Et parce que vous êtes ses fils, Dieu a envoyé dans votre coeur l’Esprit de son Fils qui crie: «Abba! Père!» 7 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

À cette époque, la ligne entre l’enfance et l’âge adulte était bien plus marquée que de nos jours. Paul utilise cette analogie, car les Juifs sont sensibles à ce passage à l’âge adulte « la bar-mitsva ».

Ici, Paul compare la position et les droits d’un enfant à ceux d’un serviteur. Cette image est faite pour comprendre que l’enfant vit sous la loi et la servitude tandis que l’adulte et le fils vivent en Christ.

Le paradoxe de cet enfant, c’est qu’il possède tout mais qu’il ne peut rien en faire. Il en est de même pour ceux que Dieu veut sauver en leur donnant le titre « d’enfants de Dieu » et « héritiers des choses célestes », mais comme ils ne veulent pas placer leur foi en Jésus-Christ, leur tuteur légal reste la loi.

Le Dieu créateur tend la main à sa création pour la libérer de l’esclavage de son péché. Et que fait sa création ? Elle le rejette et continue de vivre dans la servitude du péché. Elle cherche un héritage et des richesses terrestres qui sont vains. Si tu saisis spirituellement ton héritage et ta position en Christ, alors ta vue sur les choses de ce monde va changer. (F.M.)