Matthieu 22.34-46
18 février 2018
34 Les pharisiens apprirent qu’il avait réduit au silence les sadducéens. Ils se rassemblèrent 35 et l’un d’eux, professeur de la loi, lui posa cette question pour le mettre à l’épreuve: 36 «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?» 37 Jésus lui répondit: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38 C’est le premier commandement et le plus grand. 39 Et voici le deuxième, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.»
41 Comme les pharisiens se trouvaient rassemblés, Jésus les interrogea 42 en ces termes: «Que pensez-vous du Messie? De qui est-il le fils?» Ils lui répondirent: «De David.» 43 Et Jésus leur dit: «Comment donc David, animé par l’Esprit, peut-il l’appeler Seigneur lorsqu’il dit: 44 Le Seigneur a dit à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied’ ? 45 Si donc David l’appelle Seigneur, comment peut-il être son fils?» 46 Aucun ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui poser de questions.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Les pharisiens testent à nouveau Jésus, qui répond en rappelant le centre de toute la Bible : aime Dieu, aime ton prochain. Si l’on accomplit ces deux commandements, on fera forcément la volonté de Dieu. Finalement, c’est simple l’obéissance ! Jésus leur pose alors une question troublante : si le Messie est fils de David, le Messie est « inférieur » à David. Comment se fait-il que David lui dise Seigneur, un titre divin ? Or, Jésus est à la fois le descendant de David, par Marie, et le fils de Dieu, ce que les pharisiens refusent de voir dans leur aveuglement. Ils refusent d’admettre la divinité du Messie. Confondus, ils préfèrent ne plus poser de questions et chercher à le faire mourir. (F.V.)

Matthieu 22.15-33
17 février 2018
15 Alors les pharisiens allèrent tenir conseil sur les moyens de prendre Jésus au piège de ses propres paroles. 16 Ils envoyèrent vers lui leurs disciples avec les hérodiens. Ils lui dirent: «Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité, sans te laisser influencer par personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des personnes. 17 Dis-nous donc ce que tu en penses: est-il permis, ou non, de payer l’impôt à l’empereur?» 18 Mais Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit: «Pourquoi me tendez-vous un piège, hypocrites? 19 Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie l’impôt.» Ils lui présentèrent une pièce de monnaie. 20 Il leur demanda: «De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription?» 21 «De l’empereur», lui répondirent-ils. Alors il leur dit: «Rendez donc à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu.» 22 Etonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent et s’en allèrent.
23 Le même jour, les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent trouver Jésus et lui posèrent cette question: 24 «Maître, Moïse a dit: Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère. 25 Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier s’est marié et est mort et, comme il n’avait pas d’enfants, il a laissé sa femme à son frère. 26 Il en est allé de même pour le deuxième, puis le troisième, et ce jusqu’au septième. 27 Après eux tous, la femme est morte [aussi]. 28 A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme? En effet, tous l’ont épousée.» 29 Jésus leur répondit: «Vous êtes dans l’erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. 30 En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. 31 En ce qui concerne la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: 32 Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob – Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.» 33 La foule qui écoutait fut frappée par l’enseignement de Jésus.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Quelle bande d’hypocrites, ces pharisiens ! Que cherchent-ils avec leur question ? Ils veulent prendre Jésus en défaut. S’il répond qu’il faut payer un impôt à César, les pharisiens l’accuseront de « collaboration avec l’ennemi ». S’il répond non, les Romains l’accuseront de rébellion. Dans les deux cas, il est mort ! Par sa réponse, Jésus sépare ta loyauté vis-à-vis de l’État et ta loyauté vis-à-vis de Dieu. Tu dois respect et soumission au gouvernement, à la police, à tes professeurs – sauf si leur volonté s’oppose à Dieu (Actes 5.29). Et tu dois donner à Dieu tout ton amour. Les sadducéens (des prêtres bien vus des Romains), se montrent tout aussi hypocrites. Ils ne veulent absolument pas savoir qui sera le mari de la femme en question, ils veulent prendre Jésus en défaut puisqu’ils croient qu’il n’y a pas de résurrection. Et la réponse de Jésus, une fois de plus, leur « cloue le bec ». Dieu n’est pas le Dieu des sadducéens qui pensent que la résurrection n’existe pas, Dieu est le Dieu de ceux qui croient en lui. Et ceux-là vivent déjà en présence de Dieu. (F.V.)

Matthieu 22.1-14
16 février 2018
1 Jésus prit la parole et leur parla de nouveau en paraboles. Il dit: 2 «Le royaume des cieux ressemble à un roi qui fit des noces pour son fils. 3 Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces, mais ils ne voulurent pas venir. 4 Il envoya encore d’autres serviteurs, avec cet ordre: ‘Dites aux invités: J’ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.’ 5 Mais eux, négligeant l’invitation, s’en allèrent l’un à son champ, un autre à ses affaires. 6 Les autres s’emparèrent des serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. 7 [A cette nouvelle,] le roi se mit en colère; il envoya ses troupes, fit mourir ces meurtriers et brûla leur ville. 8 Alors il dit à ses serviteurs: ‘Les noces sont prêtes, mais les invités n’en étaient pas dignes. 9 Allez donc dans les carrefours et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez.’ 10 Ces serviteurs s’en allèrent sur les routes, ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons, et la salle des noces fut remplie d’invités. 11 Le roi entra pour les voir, et il aperçut là un homme qui n’avait pas mis d’habit de noces. 12 Il lui dit: ‘Mon ami, comment as-tu pu entrer ici sans avoir d’habit de noces?’ Cet homme resta la bouche fermée. 13 Alors le roi dit aux serviteurs: ‘Attachez-lui les pieds et les mains, [emmenez-le et] jetez-le dans les ténèbres extérieures, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.’ 14 En effet, beaucoup sont invités, mais peu sont choisis.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Des amis ont refusé l’invitation d’un couple à leur mariage, pour de faux prétextes. Quelle déception pour ce jeune couple ! Comme si leur joie n’était pas importante pour leurs amis… Le royaume de Dieu, c’est une fête. Et pour y aller, je dois juste accepter l’invitation du roi. Il envoie ses serviteurs pour les convier à la fête. Quelle déception quand le roi essuie un refus ! Quelle manifestation de patience quand il en envoie d’autres ! Et quelle joie quand les invités acceptent de partager son bonheur ! Mais le roi est intransigeant : il faut qu’ils se soient « habillés », c’est-à-dire revêtus du sang de Jésus pour demeurer à sa table. On peut tromper les hommes en leur faisant croire qu’on est chrétien, mais personne ne peut « berner » Dieu. Il reconnaîtra ses enfants, et chassera les autres en enfer. (F.V.)

Matthieu 21.33-46
15 février 2018
33 »Ecoutez une autre parabole. Il y avait un propriétaire, qui planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir et construisit une tour; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. 34 Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir sa part de récolte. 35 Mais les vignerons s’emparèrent de ses serviteurs; ils battirent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent le troisième. 36 Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et les vignerons les traitèrent de la même manière. 37 Enfin, il envoya vers eux son fils en se disant: ‘Ils auront du respect pour mon fils.’ 38 Mais, quand les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux: ‘Voilà l’héritier. Venez, tuons-le et emparons-nous de son héritage!’ 39 Et ils s’emparèrent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. 40 Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons?» 41 Ils lui répondirent: «Il fera mourir misérablement ces misérables et il louera la vigne à d’autres vignerons qui lui donneront sa part de récolte au moment voulu.»
42 Jésus leur dit: «N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures: La pierre qu’ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire; c’est l’oeuvre du Seigneur, et c’est un prodige à nos yeux ? 43 C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à un peuple qui en produira les fruits. 44 Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera et celui sur qui elle tombera sera écrasé.»
45 Après avoir entendu ses paraboles, les chefs des prêtres et les pharisiens comprirent que c’était d’eux que Jésus parlait. 46 Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils redoutaient les réactions de la foule, parce qu’elle considérait Jésus comme un prophète.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Comme nous l’avons vue hier, à la place de cultiver la foi qui leur avait été confiée, les pharisiens se l’approprièrent pour en profiter, tuant même ceux que Dieu envoyait pour les enseigner. Bientôt, ils tueront le Fils. Bientôt aussi, le jugement de Dieu s’abattra sur Israël avec la destruction de Jérusalem en l’an 70. Bientôt aussi, Israël sera temporairement mis de côté pour que des hommes de toutes les nations soient greffés afin de bénéficier de certaines des promesses faites à Israël. Quelle est ta réponse à Son appel ? As-tu été greffé ? (F.V.)

Matthieu 21.23-32
14 février 2018
23 Jésus se rendit dans le temple et, pendant qu’il enseignait, les chefs des prêtres et les anciens du peuple vinrent lui dire: «Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité?» 24 Jésus leur répondit: «Je vous poserai moi aussi une question et, si vous m’y répondez, je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. 25 Le baptême de Jean, d’où venait-il? Du ciel ou des hommes?» Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: «Si nous répondons: ‘Du ciel’, il nous dira: ‘Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui?’ 26 Et si nous répondons: ‘Des hommes’, nous avons à redouter les réactions de la foule, car tous considèrent Jean comme un prophète.» 27 Alors ils répondirent à Jésus: «Nous ne savons pas.» Il leur dit à son tour: «Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
28 »Qu’en pensez-vous? Un homme avait deux fils. Il s’adressa au premier et lui dit: ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne.’ 29 Il répondit: ‘Je ne veux pas’ mais, plus tard, il montra du regret et y alla. 30 Le père s’adressa à l’autre et lui dit la même chose. Ce fils répondit: ‘Je veux bien, seigneur’, mais il n’y alla pas. 31 Lequel des deux a fait la volonté du père?» Ils répondirent: «Le premier.» Et Jésus leur dit: «Je vous le dis en vérité, les collecteurs d’impôts et les prostituées vous précéderont dans le royaume de Dieu, 32 car Jean est venu à vous dans la voie de la justice et vous n’avez pas cru en lui. En revanche, les collecteurs d’impôts et les prostituées ont cru en lui et vous, qui avez vu cela, vous n’avez pas ensuite montré de regret pour croire en lui.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Gonflés, les responsables religieux n’hésitent pas à interrompre le Christ ! Ils sont jaloux, eux, les professionnels de la religion, devant l’onction divine et la popularité de Jésus. Ils aimeraient bien le discréditer par leur question. En parlant de Jean-Baptiste, Jésus scelle leur condamnation par ces deux paraboles : les responsables juifs auraient dû être les premiers à se repentir avec le ministère de Jean-Baptiste, ou bien lorsque des gens aux vies cassées par le péché ont avoué leurs péchés pour s’en détourner. Les religieux auraient dû cultiver la foi qui leur avait été confiée. Comment cultives-tu la foi qui t’a été confiée ? (F.V.)

Matthieu 21.12-22
13 février 2018
12 Jésus entra dans le temple [de Dieu]. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs de monnaie et les sièges des vendeurs de pigeons. 13 Il leur dit: «Il est écrit: Mon temple sera appelé une maison de prière, mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.»
14 Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le temple, et il les guérit. 15 Mais les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi furent indignés à la vue des choses merveilleuses qu’il avait faites et des enfants qui criaient dans le temple: «Hosanna au Fils de David!» 16 Ils lui dirent: «Entends-tu ce qu’ils disent?» «Oui, leur répondit Jésus. N’avez-vous jamais lu ces paroles: Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants et des nourrissons ?» 17 Puis il les laissa et sortit de la ville pour aller à Béthanie où il passa la nuit.
18 Le lendemain matin, en retournant à la ville, il eut faim. 19 Il vit un figuier sur le bord du chemin et s’en approcha, mais il n’y trouva que des feuilles. Il lui dit: «Que jamais plus tu ne portes de fruit!» Le figuier sécha immédiatement. 20 Voyant cela, les disciples furent étonnés et dirent: «Comment ce figuier a-t-il pu devenir immédiatement sec?» 21 Jésus leur dit alors: «Je vous le dis en vérité, si vous avez de la foi et que vous ne doutez pas, non seulement vous ferez ce qui a été fait à ce figuier, mais même si vous dites à cette montagne: ‘Retire-toi de là et jette-toi dans la mer’, cela arrivera. 22 Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Il chasse les vendeurs du Temple parce qu’ils ne veulent que profiter de la religion (c’est la deuxième fois). Il sèche le figuier parce qu’il ne porte pas de fruit. Ce n’est pas un caprice, mais une mise en garde : Israël, souvent représenté par un figuier, a tant bénéficié des lumières de Dieu. Il attendait plus de fruits. Une leçon de foi aussi : les montagnes bougent quand on s’appuie sur lui. Mais ne demande pas des signes pour des signes. Même Jésus a refusé de le faire (Matthieu 12.38-39). Mais si tu demandes selon la volonté de Dieu, il le fera (1 Jean 5.14-15). (F.V.)

Matthieu 21.1-11
12 février 2018
1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant: «Allez au village qui est devant vous; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle; détachez-les et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez: ‘Le Seigneur en a besoin.’ Et à l’instant il les laissera aller.»
4 Or [tout] ceci arriva afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé: 5 Dites à la fille de Sion: ‘Voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.’
6 Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent leurs vêtements sur eux, et Jésus s’assit dessus. 8 Une grande foule de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin; d’autres coupèrent des branches aux arbres et en jonchèrent la route. 9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient: «Hosanna au Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts!»
10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut troublée. On disait: «Qui est cet homme?» 11 La foule répondait: «C’est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le plan de Dieu s’accomplit. Le roi Jésus entre à Jérusalem… sur le dos d’un ânon (Zacharie 9.9). Quelle humilité ! Et quel enthousiasme de la part du peuple ! « Hosanna » et des vêtements par terre, symbole d’un hommage royal. Jésus justifie même les acclamations des enfants avec le psaume 8. De telles louanges conviennent bien à Dieu !

Mais les foules… elles crient « Hosanna » et crieront bientôt : « crucifie-le ». Comme quoi, on peut se laisser embarquer par l’enthousiasme des autres sans que cela transforme son propre cœur. Jésus était sans compromis dans son attente d’une consécration exclusive au Seigneur. (F.V.)

Matthieu 20.29-34
11 février 2018
29 Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. 30 Deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait et crièrent: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» 31 La foule les reprenait pour les faire taire, mais ils crièrent plus fort: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» 32 Jésus s’arrêta, les appela et dit: «Que voulez-vous que je fasse pour vous?» 33 Ils lui dirent: «Seigneur, que nos yeux s’ouvrent.» 34 Rempli de compassion, Jésus toucha leurs yeux; aussitôt ils retrouvèrent la vue et ils le suivirent.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Tellement simple de s’approcher de Jésus. Il ne va pas vers les « importants », les « religieux », les « justes », mais ceux qui reconnaissent leur incapacité et leur faiblesse.

Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire pour commenter ce passage. Je suis comme l’un de ces aveugles. Et je suis peut-être plus aveugle que ceux-ci. Car, généralement, je ne vois pas la douleur autour de moi, la soufrance que je cause, le chemin étroit qui mène à la liberté…

Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Et même, si plusieurs voudraient me faire taire, je continuerai de crier « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! »

Et je sais qu’il m’entend et est encore ému de compassion.

Il a cette compassion envers moi qui me manque envers les autres. Mais lui seul peut me l’apprendre. (S.L.)

Matthieu 20.17-28
10 février 2018
17 Pendant qu’il montait à Jérusalem, Jésus prit à part les douze disciples et leur dit en chemin: 18 «Nous montons à Jérusalem et le Fils de l’homme sera livré aux chefs des prêtres et aux spécialistes de la loi. Ils le condamneront à mort 19 et le livreront aux non-Juifs pour qu’ils se moquent de lui, le fouettent et le crucifient; le troisième jour il ressuscitera.»
20 Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. 21 Il lui dit: «Que veux-tu?» «Ordonne, lui dit-elle, que dans ton royaume mes deux fils que voici soient assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche.» 22 Jésus répondit: «Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire [ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé]?» «Nous le pouvons», dirent-ils. 23 Il leur répondit: «Vous boirez en effet ma coupe [et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé]. Mais quant à être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu’à ceux pour qui mon Père l’a préparé.» 24 Après avoir entendu cela, les dix autres furent indignés contre les deux frères. 25 Jésus les appela et leur dit: «Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir. 26 Ce ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur; 27 et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. 28 C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Jésus parle de sa mort, de sa résurrection, et survient la mère de deux disciples qui demande la meilleure place pour ses fils. Elle ne va pas être déçue. Non seulement la place qu’elle demande est déjà prise, mais, puisqu’ils disent pouvoir le supporter, ils subiront le martyre (Jacques sera décapité et Jean mourra en exil). Jésus remet ensuite chacun à sa place : notre ambition ne doit pas être la gloire, mais le service des autres, à l’image de Jésus qui se fait serviteur en mourant pour nous. Quelle est mon ambition ? La gloire ou le service, l’argent ou aimer les autres ? Deux aveugles interpellent alors Jésus. Ils dérangent. Jésus aurait pu trouver qu’il avait mieux à faire, mais il leur laisse la possibilité d’exprimer leur demande et les guérit. Et quel résultat ! Les aveugles « le suivirent ». Suis-je prêt à accorder du temps à quelqu’un qui me dérange ? Et si le résultat était le même que pour les aveugles, ça vaudrait le coup, non ? (F.V.)

Matthieu 20.1-16
09 février 2018
1 »En effet, le royaume des cieux ressemble à un propriétaire qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. 2 Il se mit d’accord avec eux pour un salaire d’une pièce d’argent par jour et les envoya dans sa vigne. 3 Il sortit vers neuf heures du matin et en vit d’autres qui étaient sur la place, sans travail. 4 Il leur dit: ‘Allez aussi à ma vigne et je vous donnerai ce qui sera juste.’ 5 Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi et vers trois heures de l’après-midi et il fit de même. 6 Il sortit enfin vers cinq heures de l’après-midi et en trouva d’autres qui étaient là, [sans travail]. Il leur dit: ‘Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans travailler?’ 7 Ils lui répondirent: ‘C’est que personne ne nous a embauchés.’ ‘Allez aussi à ma vigne, leur dit-il, [et vous recevrez ce qui sera juste].’ 8 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant: ‘Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.’ 9 Ceux de cinq heures de l’après-midi vinrent et reçurent chacun une pièce d’argent. 10 Quand les premiers vinrent à leur tour, ils pensèrent recevoir davantage, mais ils reçurent aussi chacun une pièce d’argent. 11 En la recevant, ils murmurèrent contre le propriétaire 12 en disant: ‘Ces derniers arrivés n’ont travaillé qu’une heure et tu les as traités comme nous, qui avons supporté la fatigue du jour et de la chaleur!’ 13 Il répondit à l’un d’eux: ‘Mon ami, je ne te fais pas de tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un salaire d’une pièce d’argent? 14 Prends ce qui te revient et va-t’en. Je veux donner à ce dernier arrivé autant qu’à toi. 15 Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de mes biens? Ou vois-tu d’un mauvais oeil que je sois bon?’ 16 Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. [Beaucoup sont invités mais peu sont choisis.]»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le maître représente Jésus. Les ouvriers, ce sont les hommes. Les embauchés, ce sont ceux qui répondent à l’appel de Jésus (qui se convertissent). Leur récompense ? Le salut, complet et identique, quel que soit leur temps de service. Ce n’est pas normal – et c’est ça la grâce ! Jésus ira chercher des hommes pour les sauver jusqu’au dernier moment. Le jour de sa mort, quelqu’un peut encore se convertir (cf. le brigand sur la croix, Luc 23.40-42). Il n’y a pas de purgatoire. Ceux qui sont sauvés le sont, quelle que soit la date de leur conversion, et ont accès directement au pardon et à l’éternité. Quand les ouvriers répondent à l’appel du maître, ils se mettent immédiatement au travail pour le temps qui reste. Dieu attend de nous que nous le servions, quel que soit le temps qu’il nous reste à vivre (même une heure !) Ce qu’il veut, c’est que nous utilisions le temps qu’il nous donne pour lui. La grâce : un cadeau qu’on ne mérite pas. Réjouis-toi si d’autres reçoivent la même que toi – même s’ils peinent moins ou moins longtemps. Ce qu’il faut, c’est que tu lui consacres ce qu’il te reste de temps à vivre. (F.V.)

Matthieu 19.23-30
08 février 2018
23 Jésus dit à ses disciples: «Je vous le dis en vérité, il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. 24 Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.» 25 Quand les disciples entendirent cela, ils furent très étonnés et dirent: «Qui peut donc être sauvé?» 26 Jésus les regarda et leur dit: «Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.»
27 Pierre prit alors la parole et dit: «Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi. Que se passera-t-il pour nous?» 28 Jésus leur répondit: «Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes et vous jugerez les douze tribus d’Israël. 29 Et toute personne qui aura quitté à cause de moi ses maisons ou ses frères, ses soeurs, son père, sa mère, sa femme, ses enfants ou ses terres, recevra le centuple et héritera de la vie éternelle. 30 Bien des premiers seront les derniers et bien des derniers seront les premiers.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Pour qu’un homme hérite la vie éternelle, il faudrait qu’il soit parfait – pas seulement « bien » – mais parfait. Parfait en obéissance à la Loi, parfait en amour des pauvres – parfaitement parfait ! C’est ce que Jésus tente de faire comprendre à ce jeune homme. Lui pense qu’il est « suffisamment bien » jusqu’à ce que Jésus mette le doigt sur son idole, l’argent. C’est puissant comme idole. Elle tient le cœur de ses adeptes, rendant rares les conversions de riches. De toute façon, chaque conversion est un miracle. Dieu seul rend possible la compréhension de l’Évangile, le désir de repentance, la foi confiante en son pardon, et le changement nécessaire. Renoncer à soi-même n’est pas facile. Jésus le sait. Un jour, nous serons devant le « tribunal du Christ » (2 Corinthiens 5.10). Notre vie sera évaluée et récompensée. Ce à quoi nous aurons renoncé par amour pour Jésus sera largement compensé par la joie glorieuse de Christ que nous recevrons en proportion de notre service. Alors courage ! (F.V.)

Matthieu 19.13-22
07 février 2018
13 Alors des gens lui amenèrent des petits enfants afin qu’il pose les mains sur eux et prie pour eux. Mais les disciples leur firent des reproches. 14 Jésus dit: «Laissez les petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.» 15 Il posa les mains sur eux et partit de là.
16 Un homme s’approcha et dit à Jésus: «[Bon] Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?» 17 Il lui répondit: «Pourquoi m’appelles-tu bon? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul. Si tu veux entrer dans la vie, respecte les commandements.» «Lesquels?» lui dit-il. 18 Et Jésus répondit: «Tu ne commettras pas de meurtre; tu ne commettras pas d’adultère; tu ne commettras pas de vol; tu ne porteras pas de faux témoignage; 19 honore ton père et ta mère et tu aimeras ton prochain comme toi-même.» 20 Le jeune homme lui dit: «J’ai respecté tous ces commandements [dès ma jeunesse]. Que me manque-t-il encore?» 21 Jésus lui dit: «Si tu veux être parfait, va vendre ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi.» 22 Lorsqu’il entendit cette parole, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Demain on parlera de donner, mais aujourd’hui, commençons par ce qui est simple et évident… ne pas enlever ! Tu n’enlèveras pas à l’autre ce qu’il chérit, c-a-d sa vie, son épouse, ses biens, l’honneur qui lui est dû.

Mais une chose qui me frappe est que ce passage commence par les disciples qui repoussaient les petits enfants qui venaient à Jésus. Enlever le droit à un petit enfant, à l’autre, d’avoir un accès à Jésus, à Dieu. Combien de religions font exactement cela ? Elles refusent aux hommes l’accès à Dieu, en plaçant devant lui toutes sortes d’obstacles, de fardeaux, tous aussi lourds les uns que les autres. Jésus a combattu ce genre d’attitude, et il le dit encore ici. Mai il y plus que ne pas lui enlever ce qui lui appartient ! Il faut maintenant donner ce qui t’appartient. « car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent ». Ce n’est pas avec mes capacités, ma force, ma sagesse, que je peux venir à Dieu, mais comme un enfant qui n’a rien de tout cela et qui se sait dépendant de Dieu. Pas comme celui qui connait Dieu et veux l’expliquer, mais comme celui qui a besoin d’être connu de Dieu et veut le servir.

Quel genre de personne es-tu ? Comme ces disciples qui repoussent les autres ? Ou comme ces petits enfants qui cherchent la main de Dieu ? (S.L.)

Matthieu 19.1-12
06 février 2018
1 Lorsque Jésus eut fini de prononcer ces paroles, il quitta la Galilée et alla dans le territoire de la Judée, de l’autre côté du Jourdain. 2 De grandes foules le suivirent, et là il guérit les malades.
3 Les pharisiens l’abordèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui dirent: «Est-il permis à un homme de divorcer de sa femme pour n’importe quel motif?» 4 Il répondit: «N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, a fait l’homme et la femme 5 et qu’il a dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un ? 6 Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.» 7 «Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner une lettre de divorce à la femme lorsqu’on la renvoie ?» 8 Il leur répondit: «C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de divorcer de vos femmes; au commencement, ce n’était pas le cas. 9 Mais je vous le dis, celui qui renvoie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, et qui en épouse une autre commet un adultère, [et celui qui épouse une femme divorcée commet un adultère].»
10 Ses disciples lui dirent: «Si telle est la condition de l’homme vis-à-vis de la femme, il vaut mieux ne pas se marier.» 11 Il leur répondit: «Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. 12 En effet, il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, d’autres le sont devenus par les hommes, et il y en a qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.»

LOUIS SEGOND 21

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Un homme, une femme, une vie. C’est comme ça que Jésus envisage les relations garçons filles. Si l’Ancien Testament permettait le divorce, c’était toujours exceptionnel et triste. Exceptionnel en ce que le comportement du conjoint était foncièrement immoral, et triste parce que cela montrait de part et d’autre un cœur dur. Un homme, une femme, une vie. Ça veut dire que tu dois t’assurer que ton ami(e) est vraiment un grand ami. Et pour le savoir, il faut passer du temps à le connaître en tant que personne. Son amour pour Jésus, ses goûts, ses projets, sa personnalité. Quand tu auras trouvé cet(te) ami(e), les joies sexuelles seront le fruit béni du mariage. En attendant, ça risque d’aveugler ton cœur, et de faire éclater cette union plus tard, parce que mal construite. C’est si sérieux qu’il vaut mieux rester seul(e) que de rater sa vie conjugale. Le couple, le célibat, la vie de famille – tout ça compte pour Jésus. Les enfants ont une place si importante, qu’il les accueille et les montre en exemple. Dans leur attitude toute simple envers Dieu, ils montrent l’attitude que nous devrions tous avoir : confiance et obéissance. (F.V.)

Matthieu 18.21-35
05 février 2018
21 Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit: «Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois?» 22 Jésus lui dit: «Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois.
23 «C’est pourquoi, le royaume des cieux ressemble à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. 24 Quand il se mit à l’oeuvre, on lui en amena un qui devait 10’000 sacs d’argent. 25 Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna de le vendre, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait, afin d’être remboursé de cette dette. 26 Le serviteur se jeta par terre et se prosterna devant lui en disant: ‘[Seigneur,] prends patience envers moi et je te paierai tout.’ 27 Rempli de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit la dette. 28 Une fois sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait 100 pièces d’argent. Il l’attrapa à la gorge et se mit à l’étrangler en disant: ‘Paie ce que tu me dois.’ 29 Son compagnon tomba [à ses pieds] en le suppliant: ‘Prends patience envers moi et je te paierai.’ 30 Mais l’autre ne voulut pas et alla le faire jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait payé ce qu’il devait. 31 A la vue de ce qui était arrivé, ses compagnons furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. 32 Alors le maître fit appeler ce serviteur et lui dit: ‘Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette parce que tu m’en avais supplié. 33 Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon comme j’ai eu pitié de toi?’ 34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il devait. 35 C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son coeur.»

LOUIS SEGOND 21

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Le maître a remis une dette énorme à son serviteur, plus de deux milliards d’euros ! Plus que ce qu’il aurait pu rembourser en une vie. C’est l’image de ce que Jésus a payé pour moi. Et comment je le remercie ? Je garde en mémoire les 4 000 € (trois mois de travail) que me doit mon voisin. Je refuse d’effacer la vacherie que m’a faite ma copine, ou l’injustice de mon professeur envers moi… Mais qui suis-je pour décider que ce péché peut-être pardonné ou pas ? Et si Jésus choisissait aussi ce qu’il me pardonne, où est-ce que je passerai l’éternité ? Plutôt que de savourer la remise de sa dette, le serviteur fait ses comptes. Je ne dois pas ressasser mes rancunes pour exiger quelque chose en échange du mal qui m’a été fait. Je dois, joyeux du pardon qui m’est offert, pardonner aussi, surtout à mes frères. « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6.12). (F.V.)

Matthieu 18.15-20
04 février 2018
15 »Si ton frère a péché [contre toi], va et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit à tes yeux comme le membre d’un autre peuple et le collecteur d’impôts. 18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été délié au ciel.
19 «Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste. 20 En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.»

LOUIS SEGOND 21

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Jésus n’est pas tendre avec ceux qui font tomber les autres. Une famille chrétienne avait souffert de discrimination de la part d’autres chrétiens. Un des enfants de cette famille l’a si mal vécu qu’il en a abandonné la foi. Ce garçon est évidemment responsable de son choix, mais ceux qui l’ont découragé devront répondre de ça. Jésus ne donne pas de circonstances atténuantes à ceux qui chutent, mais une responsabilité à ceux qui font chuter. Si je vois mon frère chuter, je dois le prévenir – sans demander l’avis de douze personnes ! Seul à seul. Pourquoi ? Si je me trompe, la personne me l’expliquera et il n’y aura pas de rumeur calomnieuse. Si la personne se repent, cette histoire restera entre nous. Mais s’il refuse d’écouter, il faut aller jusqu’au bout. Et pourquoi ? Pour l’amour d’un frère que je veux ramener dans le droit chemin, et pour protéger l’Église. (F.V.)