18 mai 2019
13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l’injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice. 14 En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.15 Quoi donc! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce? Certainement pas! 16 Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? 17 Mais que Dieu soit remercié: alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout coeur au modèle d’enseignement auquel vous avez été confiés. 18 Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. 19 – Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. – De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l’impureté et de l’injustice pour arriver à plus d’injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté. 20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice. 21 Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous avez honte aujourd’hui, car leur fin, c’est la mort. 22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. 23 En effet, le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.LOUIS SEGOND 21
commentaire
De l’esclavage à l’esclavage. Es-tu surpris par cette description de la conversion ? Pourtant, Paul le dit : « Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (verset 18). Suivent deux images de la rédemption. Dans la première, inappropriée, un homme voit un esclave maltraité, paie sa rançon et lui dit : « voici, maintenant tu es libre, va faire ce que tu veux. » Dans la deuxième, plus fidèle au texte biblique, un homme (Christ) paie la rançon mais il dit : « voici, je te libère de ce mauvais maître, tu travailles maintenant pour moi. Je suis un bon maître » (Matthieu 11.28). La liberté chrétienne n’est donc pas la liberté de pécher ou de faire ce que l’on veut. C’est la liberté de dire non au péché. La liberté de servir Dieu et la justice. La question clé est : à qui appartiens-tu ? La réponse est toute trouvée : « vous n’êtes pas à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6.19). Chaque matin tu peux prier : « comment pourrais-je te servir aujourd’hui, bon Maître ? » B.D.