15 mai 2019
1 Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ; 2 c’est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l’espérance de prendre part à la gloire de Dieu. 3 Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance, 4 la persévérance la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve l’espérance. 5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est déversé dans notre coeur par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
6 En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé. 7 A peine mourrait-on pour un juste; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien. 8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous: alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 Puisque nous sommes maintenant considérés comme justes grâce à son sang, nous serons à bien plus forte raison sauvés par lui de la colère de Dieu. 10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils lorsque nous étions ses ennemis, nous serons à bien plus forte raison sauvés par sa vie maintenant que nous sommes réconciliés. 11 Bien plus, nous plaçons notre fierté en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons reçu la réconciliation.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

La paix avec Dieu. Sa base : la justification par la foi. Tu n’auras jamais la paix vis-à-vis de Dieu si tu penses qu’elle est basée sur ton obéissance, car tu ne pourras jamais être parfaitement obéissant. Elle est au contraire basée sur ce qu’un autre, Jésus, a fait pour toi. Sa fiabilité : la présence de l’Esprit, et l’œuvre de Christ. C’est le Saint-Esprit, en effet, qui souffle à ton oreille que Dieu t’aime et que sa colère est apaisée à ton égard par Christ (verset 5). Son fruit : l’espérance. Que ceci soit ta force : même au cœur des épreuves les plus difficiles de ta vie, tu as la paix avec Dieu. Dieu reste bien disposé à ton égard. Il ne te lâchera pas. Jésus, ton avocat, est vivant et il plaide constamment pour toi (5.10 ; 8.34). C’est lui ta paix ! Un prédicateur fidèle et célèbre du 19e siècle, Félix Neff, eut pourtant quelques doutes sur son lit de mort. « Je ne sais pas si j’ai la paix », s’écria-t-il. Un ami pasteur lui rappela : « nous ne sommes pas sauvés par notre sentiment de paix » et Neff partit paisiblement, comptant sur la paix acquise par Christ. B.D.