30 mars 2019
11 Cependant, Marie se tenait dehors près du tombeau et pleurait. Tout en pleurant, elle se pencha pour regarder dans le tombeau, 12 et elle vit deux anges habillés de blanc assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête et l’autre aux pieds. 13 Ils lui dirent: «Femme, pourquoi pleures-tu?» Elle leur répondit: «Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où ils l’ont mis.» 14 En disant cela, elle se retourna et vit Jésus debout, mais elle ne savait pas que c’était lui. 15 Jésus lui dit: «Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?» Pensant que c’était le jardinier, elle lui dit: «Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis et j’irai le prendre.» 16 Jésus lui dit: «Marie!» Elle se retourna et lui dit en hébreu: «Rabbouni!», c’est-à-dire maître. 17 Jésus lui dit: «Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» 18 Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur et qu’il lui avait dit cela.LOUIS SEGOND 21
commentaire
Le premier témoin de la résurrection de Jésus est une femme… Pierre et Jean auraient sans doute pu assister à cette merveilleuse apparition s’ils étaient restés au tombeau plus longtemps, qui sait ?… Toujours est-il que Marie pleure en vain (v 13 et 15) car son fils est bien vivant et à deux pas d’elle… ! Imagine la scène : Jésus se tient là, et contemple son sépulcre vide… Quelle puissante image, non ? En lisant ce récit on ne peut s’empêcher de penser à ce formidable verset : « O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? » (I Cor 15 :55) En défiant même la mort, Jésus nous offre quelque chose dont rêvent les plus puissants de ce monde : l’immortalité. Pas de potion magique ni d’incantation diabolique d’aucune sorte ; la clé de l’Eternité se trouve dans la personne de Jésus-Christ seule et son sacrifice à la croix, Wow !! V 17 : Ca y est, Jésus a complètement restauré la relation brisée de l’homme pécheur avec Dieu ; ce n’est plus un Dieu lointain mais notre Dieu et mieux encore : notre Père… ! Quelle belle victoire ! Arrêtons-nous un instant et adorons. A.G.