29 décembre 2018
17 Alors la parole de l’Eternel fut adressée à Elie le Thishbite: 18 «Lève-toi, descends à la rencontre d’Achab, le roi d’Israël, qui se trouve à Samarie. Le voilà dans la vigne de Naboth, où il est descendu pour en prendre possession. 19 Tu lui annonceras: ‘Voici ce que dit l’Eternel: N’es-tu pas un assassin et un voleur?’ Et tu ajouteras: ‘Voici ce que dit l’Eternel: A l’endroit même où les chiens ont léché le sang de Naboth, ils lécheront aussi ton propre sang.’» 20 Achab dit à Elie: «Tu m’as donc retrouvé, mon ennemi?» Il répondit: «Je t’ai retrouvé parce que tu t’es toi-même vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Eternel. 21 Je vais faire venir le malheur sur toi. Je vais te balayer, je vais exterminer tout homme qui appartient à Achab, qu’il soit esclave ou libre en Israël. 22 Je vais rendre ta famille pareille à celle de Jéroboam, fils de Nebath, et à celle de Baesha, fils d’Achija, parce que tu m’as irrité et que tu as fais pécher Israël. 23 L’Eternel parle aussi à Jézabel. Il dit: ‘Les chiens mangeront Jézabel près du rempart de Jizreel. 24 Le membre de la famille d’Achab qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui qui mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux.’»25 Il n’y a eu personne qui se soit lui-même vendu comme Achab pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et sa femme Jézabel l’y poussait. 26 Il a agi de la manière la plus abominable en suivant les idoles, comme le faisaient les Amoréens, ces peuples que l’Eternel avait dépossédés devant les Israélites.27 Après avoir entendu les paroles d’Elie, Achab déchira ses habits, se couvrit d’un sac à même la peau et jeûna. Il dormait avec ce sac et il marchait tout lentement. 28 La parole de l’Eternel fut adressée à Elie le Thishbite: 29 «As-tu vu qu’Achab s’est humilié devant moi? Eh bien, parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur durant sa vie. Ce sera pendant la vie de son fils que je ferai venir le malheur sur sa famille.»LOUIS SEGOND 21
commentaire
Achab est un assassin et un voleur (entre autres). Dieu le condamne en des termes d’une dureté extrême : « les chiens lécheront […] ton propre sang. Je vais faire venir le malheur sur toi ; je te balaierai, j’exterminerai quiconque appartient à Achab ». Que peut-il faire pour apaiser un Dieu en fureur ? Il n’a ni le pouvoir de ressusciter Naboth, ni celui de réparer les péchés dans lesquels il a conduit Israël. Ne ressemblons-nous pas à Achab, en partie tout au moins ? N’y a-t-il pas dans ta vie des taches que tu aimerais effacer ? Des moments dont tu donnerais cher pour effacer l’existence ? Heureusement, nous ne sommes éloignés de Dieu que de la distance qui nous sépare de notre repentir ! « Si mon peuple […] s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies […] je lui pardonnerai son péché » (2 Chroniques 7.14). Quelle qu’ait été l’énormité du poids des péchés d’Achab, quel que soit le poids des tiens, Dieu n’attend qu’une chose : que tu confesses ton péché. Es-tu prêt(e) à t’humilier devant lui ? Le pardon de Dieu passe par la repentance de l’homme. D.D.