17 août 2018
10 David sentit son coeur battre, lorsqu’il eut ainsi fait le dénombrement du peuple, et il dit à l’Eternel: «J’ai commis un grand péché en agissant de cette manière. Maintenant, Eternel, veuille pardonner la faute de ton serviteur, car je me suis vraiment comporté de façon stupide.»
11 Le lendemain, quand David se leva, la parole de l’Eternel avait ainsi été adressée au prophète Gad, qui était le voyant de David: 12 «Va annoncer à David: ‘Voici ce que dit l’Eternel: Je t’impose trois fléaux. Choisis-en un et c’est de lui que je te frapperai.’» 13 Gad alla trouver David et l’informa en disant: «Veux-tu 7 années de famine dans ton pays, 3 mois de fuite devant tes ennemis lancés à ta poursuite ou bien 3 jours de peste dans ton pays? Fais maintenant ton choix et vois ce que je dois répondre à celui qui m’envoie.» 14 David répondit à Gad: «Je suis dans une grande angoisse! Il vaut mieux tomber entre les mains de l’Eternel, car ses compassions sont grandes. Je préfère ne pas tomber entre les mains des hommes.»
15 L’Eternel envoya la peste en Israël, depuis ce matin-là jusqu’au moment fixé. De Dan à Beer-Shéba, 70’000 hommes moururent parmi le peuple. 16 L’ange tendait la main contre Jérusalem pour y semer la dévastation lorsque l’Eternel éprouva des regrets face à ce malheur. Il dit à l’ange chargé de détruire le peuple: «Cela suffit! Retire maintenant ta main!» L’ange de l’Eternel se trouvait alors près de l’aire de battage d’Aravna le Jébusien. 17 En voyant l’ange qui frappait parmi le peuple, David dit à l’Eternel: «Regarde! C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable. Mais ces brebis, qu’ont-elles fait? Porte donc la main contre moi et contre ma famille!»
LOUIS SEGOND 21

commentaire

David désobéit à Dieu et est sourd aux conseils de son précieux général Joab, qui essaie de l’empêcher de pécher contre Dieu. La conséquence ? David peut choisir entre 3 fléaux. Deux d’entre eux ; la famine où Dieu retient ses bénédictions sur le pays, la fuite devant ses ennemis où Dieu retient la protection contre ses ennemis ; et la peste où Dieu enverra un ange pour apporter la mort par la peste. David considère qu’il est préférable de subir la justice de Dieu, que d’être privé de sa protection.

N’est-ce pas l’inverse dans ce monde ? On ne peut accepter l’idée que Dieu pourrait être juste et nous punir, l’enfer est inconcevable pour eux. Par contre, on se satisfait bien de ne pas croire que Dieu existe et on pense facilement ne pas avoir besoin de Dieu. On dit pouvoir se passer de l’amour de Dieu, pour ne pas avoir à faire face à sa justice. Et n’est-ce pas comme cela aussi pour les gens qui nous entourent. « Un ami est celui qui doit toujours nous dire de bonnes choses, nous encourager. Mais ne me parle pas d’un ami qui me reprend… même pour mon bien. » Un père qui donne des cadeaux mais pas un père qui corrige. Un soldat qui sauve les gens mais pas qui combat. Un policier qui nous protège mais pas de prisonspour emprisonner le méchant. Etc…

Qu’en est-il de moi ? Suis-je prêt à subir la conséquence de mes actions ? Et si cette conséquence avait une répercussion sur les autres, ceux que j’aime, ma famille, mes amis ? Il est temps de penser à me repentir avant de devoir subir la conséquence ! Qu’est-ce que je dois changer dans ma vie qui déplaît à mon Dieu ? Je le sais… à moi d’agir !! S. L.