13 avril 2018
30 C’est par la foi que les murailles de Jéricho sont tombées après que le peuple en avait fait le tour pendant sept jours.
31 C’est par la foi que Rahab, la prostituée, n’est pas morte avec les non-croyants, parce qu’elle avait accueilli les espions avec bienveillance.
32 Et que dirais-je encore? Le temps me manquerait en effet pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel et des prophètes. 33 Par la foi, ils ont vaincu des royaumes, exercé la justice, obtenu la réalisation de promesses, fermé la gueule de lions, 34 éteint la puissance du feu, échappé au tranchant de l’épée, repris des forces après une maladie, été vaillants à la guerre, mis en fuite des armées étrangères. 35 Des femmes ont retrouvé leurs morts par la résurrection. D’autres ont été torturés et n’ont pas accepté de délivrance afin d’obtenir une meilleure résurrection.
LOUIS SEGOND 21

commentaire

L’exemple des Israélites qui marchèrent autour de Jéricho pour la faire tomber démontre la grande puissance que Dieu peut déployer pour ses enfants (v. 30). Il n’y a rien d’absurde si la Parole de Dieu se tient derrière une promesse, même si c’est de marcher autour d’une ville pour la conquérir. L’exemple de Rahab illustre que Dieu peut sauver n’importe quel de ses enfants de n’importe quelle situation (v. 31). Les autres exemples cités dans les vv. 32-35 rapportent des miracles époustouflants: toutes ces choses sont possibles par la foi, car Dieu est celui qui rend possible l’impossible. Il n’y a pas de limite à sa puissance, pourvu que ses enfants marchent par la foi. Est-ce une formule magique? Les vv. 36-40 montrent que vivre par la foi peut aussi vouloir dire être sciés ou torturés (v. 37). Qu’est-ce que toutes ces personnes ont en commun? Le Dieu de l’impossible qui resuscite les morts (v. 35, 40). Avons-nous assez de foi pour persévérer, peu importe si Dieu nous réserve de vaincre des royaumes (v. 33) ou de subir les moqueries et le fouet (v. 36)?