12 novembre 2017
12 Jephthé envoya des messagers au roi des Ammonites pour lui dire: «Que me veux-tu, pour que tu viennes m’attaquer et faire la guerre à mon pays?» 13 Le roi des Ammonites répondit aux messagers de Jephthé: «C’est qu’Israël, quand il est parti d’Egypte, s’est emparé de mon pays, depuis l’Arnon jusqu’au Jabbok et au Jourdain. Rends-le maintenant de bon gré.»14 Jephthé envoya de nouveau des messagers au roi des Ammonites 15 pour lui dire: «Voici ce que dit Jephthé: Israël ne s’est pas emparé du pays de Moab, ni du pays des Ammonites. 16 En effet, lorsque Israël est parti d’Egypte, il a marché dans le désert jusqu’à la mer des Roseaux et il est arrivé à Kadès. 17 Il a alors envoyé des messagers au roi d’Edom pour lui dire: ‘Laisse-moi passer par ton pays.’ Mais le roi d’Edom n’a pas voulu. Il en a aussi envoyé au roi de Moab, qui a refusé. Et Israël est resté à Kadès. 18 Puis il a repris sa marche dans le désert, a contourné le pays d’Edom et le pays de Moab, et il est arrivé à l’est du pays de Moab. Ils ont campé de l’autre côté de l’Arnon, sans entrer sur le territoire de Moab, car l’Arnon marque la frontière de Moab. 19 Israël a envoyé des messagers à Sihon, le roi des Amoréens, roi de Hesbon, et lui a dit: ‘Laisse-nous passer par ton pays jusqu’à l’endroit où nous allons.’ 20 Mais Sihon n’a pas eu assez confiance en Israël pour le laisser passer sur son territoire. Il a rassemblé tout son peuple, a établi son camp à Jahats et a combattu Israël. 21 L’Eternel, le Dieu d’Israël, a livré Sihon et tout son peuple entre les mains d’Israël, qui les a battus. Israël a alors pris possession de tout le pays des Amoréens installés dans cette région. 22 Ils ont pris possession de tout le territoire des Amoréens, depuis l’Arnon jusqu’au Jabbok et depuis le désert jusqu’au Jourdain.23 »Maintenant que l’Eternel, le Dieu d’Israël, a chassé les Amoréens devant son peuple, Israël, est-ce toi qui devrais avoir la possession de leur pays? 24 Ce que ton Dieu Kemosh te donne à posséder, ne le possèdes-tu pas? Et tout ce que l’Eternel, notre Dieu, a mis en notre possession devant nous, nous ne pourrions pas le posséder! 25 Vaux-tu donc mieux que Balak, fils de Tsippor, le roi de Moab? A-t-il cherché querelle à Israël ou lui a-t-il fait la guerre? 26 Voilà 300 ans qu’Israël habite à Hesbon et dans les villes qui en dépendent, à Aroër et dans les villes qui en dépendent, et dans toutes les villes situées sur les rives de l’Arnon. Pourquoi ne les lui avez-vous pas enlevées à ce moment-là? 27 Je ne t’ai pas offensé et tu agis mal avec moi en me faisant la guerre. Que l’Eternel, le juge, soit aujourd’hui juge entre les Israélites et les Ammonites!»28 Le roi des Ammonites n’écouta pas les paroles que Jephthé lui fit dire.LOUIS SEGOND 21
commentaire
Ce que l’on peut dire, c’est que Jephthé est un homme d’intelligence et de foi. Il analyse premièrement les faits. Et les faits révèlent l’intégrité du peuple d’Israël lorsqu’ils sont arrivés dans la terre promise. Ils n’ont pas agi avec méchanceté mais ont simplement demandé la permission de passer sur les territoires de ces rois, malgré le fait qu’ils marchaient avec l’autorité de Dieu. Quel exemple pour les croyants qui sont enfants de Dieu, et qui doivent premièrement montrer l’exemple par l’intégrité de leurs actions.
Par contre, lorsque ces peuples ont agi avec méchanceté envers Israël, Dieu les a châtiés en leur enlevant leur territoire. Et maintenant, ces mêmes peuples viennent redemander ces territoires à Israël, criant à l’injustice. Un autre enseignement. Tu ne peux crier à l’injustice lorsque tu démontres premièrement la méchanceté autour de toi ! Un autre exemple pour les croyants qui ont parfois une mauvaise attitude, ou blessent des gens. Ils ne peuvent espérer la bénédiction de Dieu, si leurs actions sont une offense à la justice de Dieu, s’ils ne sont pas intègres dans leurs voies, ou s’ils ne veulent se repentir et demander pardon pour leurs mauvaises actions passées. Dieu ne ferme pas les yeux sur les mauvaises actions, surtout de ses enfants !
Donc, ma réflexion aujourd’hui. Est-ce que j’agis intelligemment selon l’intelligence que Dieu m’a donnée ? Est-ce que je suis intègre comme un enfant de Dieu doit l’être ? Est-ce que je dois demander pardon pour une mauvaise action passée ? (S.L.)