03 avril 2017
1 Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n’ai pas l’amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit. 2 Si j’ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et toute la connaissance, si j’ai même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, mais que je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et si je distribue tous mes biens aux pauvres, si même je livre mon corps aux flammes, mais que je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien.
4 L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, 5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, 6 il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; 7 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
8 L’amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. 9 En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement, 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. 11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant. 12 Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, de manière peu claire, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j’ai été connu.

13 Maintenant donc ces trois choses restent: la foi, l’espérance, l’amour; mais la plus grande des trois, c’est l’amour.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Il existe des passages dans la Bible que même les non-croyants admirent ; ce chapitre 13 en est un. Tu as certainement remarqué le brusque changement de ton qui le caractérise. L’apôtre détaillait les différents dons, et tout d’un coup il parle de l’amour. Tu pourrais alors croire que l’amour est le plus beau d’entre eux. Mais non, l’amour n’est pas un don, c’est une vertu, comme la foi et l’espérance. Le don, tu l’as ou tu ne l’as pas ; mais la vertu, tu l’as, et tu dois l’entretenir ; voilà le sens de ce que dit Paul aux Corinthiens. Les dons cesseront avec notre existence terrestre, mais les vertus, la foi, l’espérance, l’amour, nous suivront dans l’éternité parce qu’elles forment l’essence même du caractère chrétien.