14 décembre 2016
1 L’année de la mort du roi Ozias, j’ai vu le Seigneur assis sur un trône très élevé; le bord inférieur de son vêtement remplissait le temple. 2 Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes: deux dont ils se couvraient le visage, deux dont ils se couvraient les pieds et deux dont ils se servaient pour voler. 3 Ils se criaient l’un à l’autre: «*Saint, saint, saint est l’Eternel, le maître de l’univers! Sa gloire remplit toute la terre!» 4 Les montants des portes se sont mis à trembler à cause de la voix qui retentissait et le temple a été rempli de fumée.5 Alors j’ai dit: «Malheur à moi! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le roi, l’Eternel, le maître de l’univers!» 6 Cependant, l’un des séraphins a volé vers moi, tenant une braise qu’il avait prise sur l’autel à l’aide de pincettes. 7 Il a touché ma bouche avec elle et a dit: «Puisque ceci a touché tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié.»8 J’ai entendu le Seigneur dire: «Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous?» J’ai répondu: «Me voici, envoie-moi!» 9 Il a alors ordonné: *«Va dire à ce peuple: ‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas, vous aurez beau regarder, vous ne saurez pas.’ 10 Rends insensible le coeur de ce peuple, endurcis ses oreilles et ferme-lui les yeux pour qu’il ne voie pas de ses yeux, n’entende pas de ses oreilles, ne comprenne pas de son coeur, ne se convertisse pas et ne soit pas guéri.»11 J’ai dit: «Jusqu’à quand, Seigneur?» Et il a répondu: «Jusqu’à ce que la dévastation ait privé les villes d’habitants et les maisons d’êtres humains et que le territoire soit dévasté, désertique, 12 jusqu’à ce que l’Eternel ait éloigné les êtres humains et qu’une grande partie du pays soit abandonnée. 13 S’il y reste encore un dixième des habitants, à leur tour ils passeront par les flammes. Cependant, tout comme le térébinthe et le chêne conservent leur souche quand ils sont abattus, la souche de ce peuple donnera une sainte descendance.»Louis Segond 21, utilisé avec la permission.
commentaire
L’appel d’Ésaïe, ou sa rencontre avec Dieu, est caractérisé par trois étapes. Dans un premier temps, il reconnait au plus profond de lui-même la sainteté de Dieu. Il ne peut alors que s’écrier : « malheur à moi, je suis perdu ». De la même façon, Pierre dira : « éloigne-toi de moi, je suis un homme pécheur ». Et Dieu répond en le purifiant. Dans un deuxième temps, Dieu fait part au prophète d’un besoin : « qui enverrai-je ? » Cette fois, Ésaïe déclare : « je suis prêt, envoie-moi ». Pour finir, les derniers versets rapportent un dialogue entre le Seigneur et son disciple. Ma question pour aujourd’hui est directement inspirée par ces trois étapes. As-tu déjà ressenti au fond de toi la sainteté de Dieu par opposition à ta condition de pécheur ? As-tu déjà dit au Seigneur : « je suis prêt(e) à marcher pour toi » (verset 8) ? Entres-tu quotidiennement dans un dialogue avec Dieu ?